


Publié le 29 Avril 2024
Depuis sa création en 2006, le diagnostic de performance énergétique a connu une évolution fulgurante. Alors qu’à l’origine, il s’agissait d’un simple document informatif, le DPE est devenu un élément incontournable dans le cadre des ventes immobilières. Explications…
Issu d’une directive européenne, ce diagnostic traduisait la volonté d’optimiser la performance énergétique des biens immobiliers. Pour ce faire, il était essentiel de fournir des informations claires sur la consommation énergétique d’un logement au vendeur et à l’acquéreur afin qu’ils prennent conscience de cet enjeu. En France, le calcul s’est fondé sur la RT 1988, la règlementation thermique en vigueur à cette période. Il se traduit ensuite par une étiquette, allant de A à G, A pour les biens les plus performants et G pour les plus énergivores.
Depuis, ce diagnostic a évolué progressivement, en particulier en 2021 avec l’obligation d’afficher le montant des dépenses théoriques sur l’annonce immobilière.
A ce stade, l’année 2024 représente un véritable tournant pour le DPE après une évolution progressive :
Des logements classés G interdits à la location dès le 1er janvier 2025 (interdiction déjà effective pour les logements G+)
Modification de la mesure pour les logements de moins de 40m² pour mieux prendre en compte les spécificités des petits logements
Projet en cours pour un DPE unique à l’échelle européenne pour harmoniser les méthodes de calcul et faciliter les études comparatives
Si la méthode fait souvent l’objet de contestations, le rôle de ce diagnostic est fondamental pour informer les acquéreurs, ainsi que les locataires sur la performance du bien dans lequel ils vivent. Preuve en est, l’impact sur les prix de vente est indéniable.