


Publié le 25 Janvier 2023
Dans le contexte actuel très marqué d’inflation et de réchauffement climatique, l’État a mis en place des mesures qui doivent permettre de baisser la consommation énergétique des bâtiments et par-là même diminuer leur empreinte carbone. Le diagnostic de performance énergétique est l’un de ces outils.
Obligatoire pour vendre et louer un bien, peu importe sa nature, sa date de construction ou sa localisation, le DPE classe ce bien d’un point de vue de sa consommation d’énergie et de son impact sur l’environnement.
La note qu’il attribue à un bien immobilier est très souvent un critère de choix pour les acquéreurs et locataires, et son importance est croissante. En fonction de la note obtenue, le DPE peut être à l’origine de l’obligation de réaliser un audit énergétique. C’est à partir du 1er avril 2023 que les maisons individuelles devront faire l’objet d’un audit en cas de vente si la note obtenue à leur DPE est un F ou un G.
Ces notes les classent parmi les passoires thermiques, qui se trouveront interdites à la location dès le 1er janvier 2025. Il en est de même pour les bâtiments en monopropriété qui comportent plusieurs logements. Les logements classés E seront quant à eux soumis à l’audit énergétique dès le 1er janvier 2028, alors que les logements classés D le seront dès le 1er janvier 2034.
L’audit énergétique a vu le jour dans le cadre de la promulgation de la loi Climat et résilience en août 2021. Cette loi structure les attentes des Accords de Paris et du Pacte Vert pour l’Europe et vise l’atteinte d’un parc immobilier décarboné d’ici 2050.