


Publié le 22 Février 2023
Le chauffage au bois est déjà utilisé par plus de 7 millions de ménages français. Pour autant, certaines bonnes pratiques sont essentielles pour ne pas augmenter le volume d’émissions de particules fines et pour réussir à réaliser des économies.
Si l’on apprécie le côté convivial d’une cheminée ouverte, il faut toutefois préciser que cette solution affiche un mauvais rendement, puisque 85 % de l’énergie fournie est perdue. De plus, les émissions de polluants sont beaucoup plus importantes, ce qui dégrade significativement la pollution de l’air extérieur.
En revanche, un poêle à bois (bûches ou granulés) offre un rendement optimal et ne rejette que peu de particules fines dans l’air. Différentes aides sont, en outre, proposées pour un changement de solution de chauffage, à condition de passer par un professionnel RGE.
Opter pour un chauffage au bois permet donc de bénéficier d’un bon rendement thermique tout en améliorant la qualité de l’air. Pour autant, il est nécessaire de suivre les bons gestes afin d’optimiser cette solution.
Ces gestes portent d’abord sur l’utilisation du bois : brûler du bois sec, idéalement des bûches fendues, rentrées 48 heures à l’avance. L’équipement, quant à lui, ne doit pas être surchargé et doit être bien entretenu régulièrement, grâce à l’intervention d’un professionnel une fois par an.
De la même manière, le bois doit être bien choisi, puis bien stocké, pour assurer un rendement optimal. Il est notamment conseillé de choisir un bois de qualité, doté d’une certification comme NF Bois de chauffage, France Bois Bûche, ONF Énergie Bois…
Bon à savoir : les ménages modestes peuvent bénéficier d’un chèque Énergie Bois, d’un montant de 50 à 200 euros, pour contribuer au paiement des factures de bois.
Si vous coupez vous-même le bois, il est essentiel de le laisser sécher pendant 18 mois. Il doit être stocké au sec, dans un lieu aéré, mais pas sur le sol.